Sous le projecteur
Découvrez aussi
Théâtre Alphonse-DesjardinsBilletterie
450 589 9198Sous le projecteur
écrit par Virginie Landry
photos par Bertrand Exertier
Olivier Baril, chef éclairagiste, travaille dans l’ombre à faire briller les artistes qui foulent les planches du Théâtre Hector-Charland et du Théâtre Alphonse-Desjardins.
Installé derrière sa console, il fait danser les faisceaux lumineux avec un perfectionnisme époustouflant, mais bien dosé. « Je n’oublie jamais que j’éclaire le spectacle pour épater le public et sublimer l’artiste », explique avec une fougue contagieuse celui qui travaille chez Diffusion Hector-Charland depuis 20 ans déjà. « Je n’ai pas vu le temps passer. Je suis prêt à faire [20 autres années] ! », ajoute-t-il, excité comme au premier jour d’un nouvel emploi.
Sa petite histoire Enfant, Olivier montre de l’intérêt pour les arts : « Je trippais sur le dessin, j’aimais jouer de la musique », se remémore-t-il. Également intéressé par les nouvelles technologies, il poursuit ses études où il apprend les bases des métiers de la scène. C’est en enchaînant les stages dans diverses salles et sur des projets variés qu’il se découvre une passion pour l’éclairage, s’intéressant particulièrement aux moving lights, les robots lumineux. « Maintenant que je fais la job que je fais, je ne me verrais pas faire autre chose », admet le professionnel de 45 ans débordant d’amour pour son métier.
« Le Théâtre Hector-Charland est un joyau au Québec. J’ai fait bien des salles dans la province, et c’est facilement dans les plus belles. »
En tant que chef éclairagiste, ses tâches sont variées, à son plus grand bonheur, d’ailleurs! Lorsqu’un artiste arrive avec ses propres équipements et ses techniciens, il s’assure que leur expérience est optimale en les aidant à se brancher et à programmer leur console. Cependant, lorsqu’une production opte pour le service maison, c’est là qu’il peut réellement mettre son dévouement à l’oeuvre et faire opérer son étincelante magie.
Parmi ses réalisations coups de coeur – « j’en ai au moins 1 000 », lance-t-il, farfouillant dans ses souvenirs –, il y a la fois où il a éclairé le spectacle de Daniel Lanois, de passage à L’Assomption en 2014. « C’est tout un artiste, un grand de la chanson. C’était irréel! » « Ah, et il y a la fois aussi où »… C’est qu’Olivier ne manque pas de bons souvenirs à raconter!