Sous le projecteur
Découvrez aussi
Théâtre Alphonse-DesjardinsBilletterie
450 589 9198Sous le projecteur
écrit par Virginie Landry
photos par Mélissa Desjardins
Qui dit temps des Fêtes dit ballet Casse-Noisette, un classique incontournable à l’approche de Noël. C’est avec beaucoup d’excitation que le Théâtre Hector‑Charland accueillera la compagnie Ballet Ouest de Montréal sur ses planches en décembre à l’occasion de trois représentations de ce spectacle qui promet d’en mettre plein la vue et plein le coeur.
Marie-Michelle Darveau coordonne le volet local de l’immense production qu’est Casse-Noisette et dont la préparation commence aussi tôt qu’au printemps. En effet, les auditions pour trouver les danseurs qui combleront les rôles de minifées dragées, de souris, de bonbons, des enfants de la fête et autres personnages ont eu lieu en juin dernier, attirant plus de 150 participants de partout dans Lanaudière. Ce sont finalement 90 d’entre eux qui ont été retenus pour partager la scène avec 35 danseurs professionnels.
Recevoir cette production à grand déploiement à L’Assomption permet « à bien de jeunes danseurs de vivre une expérience professionnelle en danse sans quitter leur région, explique fièrement Marie-Michelle Darveau. Ça rend le tout accessible à leur famille, aussi ».
Former la relève
Il y a bien sûr certains critères pour être admis aux auditions, dont être déjà activement impliqué dans une école de danse de la région. Les heureux élus vivront une expérience tout à fait exceptionnelle qui impactera assurément leur parcours futur, qu’il soit en danse ou pas.
« Les enfants apprennent les bonnes pratiques du métier, développent une rigueur professionnelle et bonifieront leur parcours grâce à d’enrichissantes rencontres avec des artistes professionnels », témoigne Marie-Michelle, ancienne participante à Casse-Noisette, faisant maintenant carrière comme danseuse professionnelle.
Plus encore : « Ça vient briser l’aspect compétitif de la danse, avoue la coordonnatrice du projet. C’est un spectacle rassembleur et les jeunes se font de nouveaux amis au-delà de leur école de danse respective. »
Vivre la magie
Ce qui rend Casse-Noisette si mythique, c’est probablement « l’anticipation qui mène au spectacle, la fierté de participer à une oeuvre connue, le sentiment d’appartenance à la compagnie, danser sur la sublime musique de Tchaïkovski », énumère la coordonnatrice, ne lésinant pas les éloges pour le spectacle. Et bien que le ballet soit le style à l’honneur dans cette pièce, même les moins initiés à cet art y trouvent leur bonheur. Suffit de se laisser transporter par l’aspect théâtral de la production, des décors comme des costumes colorés.
Vraiment, il n’y a rien pour alimenter l’imaginaire des plus petits comme des grands que Casse‑Noisette.
« Au lever du rideau, entendre les enfants s’émerveiller devant le décor du Royaume des bonbons m’avait rejointe droit au coeur. À ce moment, j’ai su que je ferais de la danse mon métier. »
— Catherine Simard, 22 ans, participante en 2018
« Quelle chance pour un jeune danseur d’avoir pu partager la scène avec des professionnels ici-même dans la région de Lanaudière! »
— Jay Dodier, 24 ans, participant en 2016 et en 2018